Les paupières ont une double fonction :

  • protection de l’œil de toute agression directe.
  • rôle indispensable pour l’humidification uniforme de la surface de l’œil et le drainage des larmes superflues.

A ces fonctions s’ajoutent l’expression du visage. Les yeux, et donc les paupières, sont  au centre de l’expression du visage humain.

De multiples atteintes peuvent toucher les paupières, dont certaines nécessitent une intervention chirurgicale :

  • kystes ou « papillomes », enlevés sous anesthésie locale.
  • atteinte tumorale : exposée au rayons solaires. différents types de cancers peuvent se développer. La grande majorité de ces tumeurs grandissent lentement et ne développent pas de métastases.  Elles peuvent néanmoins infiltrer progressivement les tissus avoisinants. L’excision totale est donc impérative.
  • relâchement tissulaire

Si la peau des paupières supérieures perd de son élasticité, cela entraîne un surplus de peau appelé dermatochalasis.

Le relâchement des structures palpébrales plus en profondeur a comme conséquence l’instabilité du rebord libre de la paupière inférieure. Elle se tourne vers l’extérieur (ectropion) ou vers l’intérieur (entropion). Dans le premier cas, cela mène à une rougeur oculaire et à un larmoiement et dans le second, à une irritation oculaire par les cils à chaque clignement.

En cas de relâchement de l’attachement du muscle releveur de la paupière supérieure, cette dernière « tombe », entraînant ce qu’on appelle un ptosis.

Les médecins du CNO peuvent réaliser ces interventions, en ambulatoire et sous anesthésie locale (parfois associée à une légère sédation).

Les paupières étant des structures extrêmement bien vascularisées, elles peuvent gonfler durant les premiers jours postopératoires, mais la guérison est souvent rapide, les cicatrices peu visibles et les infections rares.

  • cils uniques mal positionnés ou dépôts lipidiques, appelés xanthélasmas. : un traitement laser peut être proposé pour éliminer ces phénomènes.
  • Le larmoiement excessif peut être problématique. Paradoxalement, une sécheresse oculaire en est souvent à l’origine. Une sténose des voies lacrymales ou encore une blépharite, inflammation chronique des rebords libres de la paupière, peut aussi être à l’origine d’un larmoiement.

Le traitement consiste à

  • augmenter la quantité de larmes par l’instillation de larmes artificielles ou
  • améliorer la quantité des larmes en traitant une blépharite sous-jacente ou encore
  • intervenir chirurgicalement sur les voies lacrymales pour rétablir le bon écoulement des larmes